Les élections législatives du 30 juillet continuent de susciter des réactions.
De l’organisation du scrutin à la proclamation des premiers résultats provisoires proclamés, les commentaires se suivent et ne se ressemblent pas. Le directeur du bureau d’Amnesty International en Afrique de l’ouest et du centre trouve que ces élections ont écorné l’image de marque de la démocratie sénégalaise. Pour Alioune TINE, «depuis 1966, le Sénégal n’a pas connu des élections aussi chaotiques». Et l’ancien SG de la RADDHO d’énumérer les nombreux manquements qui, selon lui, ont créé la pagaille.
Toutefois, Alioune TINE pense qu’il appartient au président SALL de faire de sorte que la confiance perdue soit retrouvée.
«Le Président a un rôle fondamental pour apaiser. Il y a une véritable rupture de confiance par rapport à ce qui s’est passé. C’est à lui de restaurer son autorité. L’autorité, ce ne sont pas les grenades lacrymogènes. C’est à lui (Macky) de prendre les initiatives pour que le dialogue s’instaure», explique Alioune TINE.
WALFNet