L’avis émis par le Conseil constitutionnel est en train de mettre sens dessus dessous la classe politique.
Le Parti de l’unité et du rassemblement est entré dans le concert de réprobation. En conférence de presse hier, ils ont dénoncé cette situation. Occasion qu’ils ont saisie pour inviter l’Etat à prendre ses responsabilités afin de produire un document de facilitation des primo-inscrits. Et la tête de liste nationale du Pur de menacer en ces termes : «Si ces documents ne sont pas produits et donnés aux ayant-droits, nous considérons que l’Etat est en train d’élaborer une campagne massive de fraude de ces élections que le peuple sénégalais n’est pas prêt à accepter». Pour placer les électeurs sur le pied d’égalité, ils ont demandé à l’Etat de produire un document d’immatriculation pour chaque électeur concerné et de le déposer auprès des bureaux de vote. Ainsi, explique El Hadj Issa Sall, «l’électeur pourra simplement le jour du vote se rendre à son bureau dédié et y trouver son immatriculation». Commentant l’avis du Conseil constitutionnel, il fait savoir : «Ce Conseil qui du reste devait se déclarer incompétent en la matière, recèle des insuffisances ; et le problème de son applicabilité se pose surtout pour les Sénégalais inscrits pour la première fois».
WALF