L’interpellation du directeur de campagne de la coalition Ndawi Askan Wi par la police, n’est pas du gout de ses camarades.
La tête de liste de ladite coalition, Ousmane SONKO, et Cie se sont fendus d’un communiqué pour dénoncer ce qu’ils qualifient de «dictature et de forfaiture » et exiger la libération de leur camarade. Selon eux, « le seul tort de Guy Marius SAGNA et des autres militants arrêtés est de s’opposer à la dictature émergente, au piétinement des principes de la démocratie, des libertés et de l’Etat de droit dans notre pays ».
Après avoir ainsi planté le décor, les responsables de la coalition Ndawi Askan Wi ont mis à l’index la responsabilité du président SALL sur qui ils ont tiré à boulets rouges.
«Obnubilé par l’obtention d’un second mandat, quels qu’en soient les moyens et le prix, le Président Macky SALL a volontairement et obstinément refusé tout dialogue sincère sur le processus électoral, préférant à chaque fois procéder à la prise de décisions unilatérales en vue d’imposer le fait accompli, ou tout simplement le fait du prince. Le projet de loi , soumis ce jour à l’examen de la plénière de l’Assemblée nationale pour la modification de l’article L78 du Code électoral, constitue une énième illustration de cette volonté de gestion dictatoriale des affaires du pays, sous le couvert fallacieux aujourd’hui d’un prétendu consensus, cousu de fil blanc par son seul clan et exécuté honteusement par l’intermédiaire de la CENA », notent-ils.
Ne lâchant pas le leader de l’APR, Ousmane SONKO et Cie l’accusent d’avoir « suscité et organisé la multiplication exponentielle des listes aux législatives du 30 juillet prochain ».
Guy Marius SAGNA et d’autres responsables de l’opposition ont été arrêtés ce jeudi alors qu’ils étaient à la place Soweto pour protester contre la modification du Code électoral.
WALFNet