Depuis de nombreux jours, le liquide précieux ne coule plus dans plusieurs quartiers de Dakar.
Et les citernes, mobilisées pour atténuer la soif des populations, sont loin de suffire malgré les longues files. Pendant ce temps, du côté de la Sénégalaise des eaux (SDE), on joue au clair-obscur. Interpellé par Sud Quotidien, le Directeur de la communication de la société en charge du secteur lâche le mot. Il y a déficit, confesse-t-il.
«Il y a une conjugaison de facteurs qui ont fait qu’aujourd’hui un certain nombre de quartier de Dakar connaissent quelques difficultés dans la distribution de l’eau potable. Parmi ces facteurs nous pouvons lister, en premier, un déficit. Il y a un déficit, la production ne couvre pas l’offre présentement. Ce déficit est accentué par la canicule, avec un besoin en eau plus accru des populations. Et ce déficit impacte davantage les quartiers situés à des niveaux élevés. Il y a aussi le fait qu’une bonne partie des populations a un mode d’habitat qui est de plus en plus en hauteur, ce qui pose un problème de disponibilité, si ces habitants ne sont pas équipés, puisqu’il y a un problème de pression pour faire monter l’eau. Ça c’est un facteur. L’autre facteur, c’est que nous (la SDE, ndlr) sommes perturbés par l’instabilité de la fourniture de l’électricité », explique sans sourciller Ndiaya DIOP.
Si certains quartiers viennent d’être touchés par la pénurie d’eau, pour de nombreux autres, le manque d’eau fait partie du lot quotidien. Le liquide précieux n’est disponible qu’à des heures très avancées de la nuit.
WALFNet