Encore des remous à la Direction générale des impôts et domaines (Dgid).
Et c’est le Syndicat des travailleurs de l’administration fiscale (Staf) qui revient à la charge pour exiger un partage équitable des fonds communs issus des pénalités infligées à des contribuables dans le contrôle du Fisc.
Se sentant lésés dans le partage de ce butin qui voit les inspecteurs et contrôleurs se tailler la part du lion, avec 63 % desdits fonds allant aux 371 inspecteurs sur les 1 400 agents de la Dgid, ces syndicalistes ont décidé d’accentuer la lutte. Ils viennent de déposer un préavis de grève qui couvre la période du jeudi 15 juin au 17 juillet 2017. Mais auparavant, les camarades d’Alassane Bâ, le Secrétaire général du Staf, comptent mener des actions syndicales allant du port de brassards rouges au sit-in, en passant par les marches de protestations. Ce, à partir du 4 juillet 2017 pour, disent-ils, informer les Sénégalais de «l’accaparement d’une administration par un lobby corporatif sans retenu et sûr de ses capacités financières et foncières».
Non contents d’être doublement payés, les fonctionnaires de cette régie financière semblent donner raison à ceux qui réclament la suppression de ces fonds communs dans l’administration. Car, ceux qui les perçoivent ne sont pas plus méritants que ces valeureux enseignants qui ont obtenu 100 % de réussites alors qu’ils servent l’Etat dans des abris provisoires, sans éventail à fortiori des bureaux climatisés.
Walf Quotidien