Pour certains responsables de l’Alliance des forces de progrès, le président Macky SALL veut faire disparaitre leur parti du landerneau sénégalais Pour Aliou Badara DIOUCK, responsable du parti de Moustapha NIASSE, fait l’historique des dernières participations de l’AFP aux législatives.
« En 2000, on était parti avec une coalition qu’on appelait Code 2000 And Defaraat Senegaal. L’AFP avait engrangé 17% des suffrages. Aux législatives de 2001, nous sommes partis seuls et nous avons réitéré le même score, 17% avec un groupe parlementaire. Depuis lors, tous les partis politiques vont à des élections sur la base de coalitions. J’ai écouté les analystes politiques qui spéculent sur ce que L’AFP pèse aujourd’hui. Est-ce qu’ils se sont interrogés sur le poids des autres partis ? Est-ce qu’il y a un parti qui est allé aux élections seul, depuis 2000 ? Donc, c’est de la spéculation, tout simplement politique », commence-t-il par expliquer dans les colonnes du journal Le Quotidien pour relativiser.
Poursuivant, il observe : « si L’AFP et la coalition Benno Siggil Sénégal n’avaient pas 13% à la présidentielle de 2012, je pense que sa position ne serait pas celle qu’elle occupe aujourd’hui au sein de la coalition BBY. Nos aspirations sont simples. On a une philosophie de prendre ce qui nous appartient. Aux dernières législatures de 2012, du fait qu’on était sous la coalition Benno Siggil Sénégal, la coalition avait 21 députés. Sur les 21 députés, L’AFP avait les 13, le reste était réparti entre les alliés de L’AFP dans la coalition Benno Siggil Sénégal. On avait une grande coalition en 2012 où Rewmi figurait dans BBY. Rewmi avait 10 postes qu’il a libérés aujourd’hui. On a créé 15 départements au niveau de la diaspora. Donc, si vous prenez les postes de Rewmi et les postes de la diaspora, ça fait 25 ».
«L’AFP n’a pas demandé plus qu’elle avait en 2012. Aujourd’hui, même si la coalition BBY gagnait l’ensemble des départements du Sénégal, L’AFP n’aurait pas plus de 6 députés », conclut Aliou Badara DIOUCK.
WALFNet