Une fusillade dans un entrepôt de la zone industrielle de la ville d’Orlando, en Floride, a fait six victimes lundi, dont le tireur, qui s’est donné la mort, a indiqué la police locale.
L’origine de cette fusillade serait d’ordre professionnel, et non terroriste, le tueur ayant été licencié en avril de la société où les coups de feu ont été tirés.
La police locale a d’abord indiqué sur Twitter que la fusillade avait fait plusieurs morts, sans plus de précisions, assurant que la situation était « contenue et stable ».
D’après la chaîne WFTV (West Florida TV), une employée d’un des entrepôts de la zone industrielle d’Orlando, qui était allée aux toilettes, serait sortie en entendant des coups de feu et aurait vu au moins une personne, son patron, mort, sur le sol.
Le tireur avait été licencié en avril
Jerry Demmings, le shérif du comté d’Orange, a tenu une conférence de presse à 17 h (heure française), pour annoncer que quatre hommes et une femme avaient été tués vers 8 h locales (14 h en France) par un homme d’environ 45 ans, armé d’un pistolet et d’un couteau, qui s’est ensuite donné la mort sur les lieux du drame.
Le tireur avait été licencié en avril dernier par la société où il est venu tuer cinq de ses anciens collègues. « Ça ressemble vraisemblablement à un épisode de violence au travail », a-t-il poursuivi. « C’était un ancien employé mécontent qui est revenu dans l’entreprise ce matin ».
Le tireur n’avait à son casier judiciaire que des petites condamnations, pour possession de marijuana ou des délits de violence. Toute motivation terroriste est a priori écartée.
Sept personnes, qui se trouvaient sur les lieux, ont survécu à la fusillade.
Orlando à nouveau touchée par la violence
Cet événement intervient à une semaine du premier anniversaire de la plus meurtrière tuerie qu’ont connu les États-Unis depuis le 11 septembre 2001, dans la discothèque Le Pulse, à Orlando.
En juin 2016, Orlando avait en effet été la cible d’une attaque dans cette boîte de nuit à clientèle homosexuelle qui avait fait 49 morts et des dizaines de blessés. Citoyen américain d’origine afghane, l’auteur du massacre avait prêté allégeance à l’organisation djihadiste État islamique (EI) pendant la fusillade.
texte Ouest-france