L’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou ne compte pas prendre sa retraite.
Après l’échec d’un 8e mandat à la tête de la CAF, il rebondit chez lui, au Cameroun, où il a été nommé à la tête d’une institution footballistique par le président Paul Biya.
Battu lors des dernières élections pour la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, 71 ans, ne compte pas prendre de sitôt sa retraite, à plus forte raison quitter le milieu du ballon rond.
L’ancien homme-fort de la CAF a ainsi été nommé mercredi, président de l’Académie nationale de football (ANAFOOT), structure chargée de la formation des jeunes footballeurs camerounais et à la promotion du football de haut niveau au Cameroun.
C’est un décret présidentiel du chef de l’Etat camerounais lu à la radio nationale qui a annoncé l’information. Le nouvel élu, dans ses premières déclarations, s’est dit heureux et surpris par cette nomination.
Créée en 2014 par décret présidentiel également, l’Académie nationale de football (ANAFOOT) n’est pas encore une structure opérationnelle. Elle aura pour mission notamment l’encadrement des jeunes à la pratique du football de haut niveau. La formation initiale et continue des formateurs à l’enseignement théorique et à la pratique élaborée du football lui revient également.
Par ailleurs, l’ANAFOOT œuvrera au développement de l’expertise nationale dans les métiers liés au football. Idem en ce qui concerne la collecte, la conservation et la diffusion de la documentation relative au football. Enfin, elle va s’occuper de la recherche fondamentale et appliquée aux métiers liés à cette discipline sportive.
A ses côtés, Issa Hayatou aura Carl Enow Ngachu. L’actuel entraîneur de la sélection nationale féminine a été désigné directeur général de l’ANAFOOT. Une récompense sans doute pour son œuvre dans le développement du football féminin au Cameroun. Avec Carl Enow Ngachu, les Lionnes indomptables du football ont disputé un huitième de finale de coupe du monde en 2015. Elles sont par ailleurs trois fois vice-championnes d’Afrique, toujours devancées par l’équipe féminine du Nigéria, leur bête noire.
Texte le360afrique