Les enseignants de la Sadef, affiliés à la Cnts/Fc demandent au ministre Viviane Laure Bambassy, ministre de la Fonction Publique et de la Rationalisation des effectifs, de sortir de son sommeil et de signer les actes qui dorment dans ses tiroirs depuis des mois.
Les camarades de Cheikh Diop de la Cnts/fc ne sont pas satisfaits de Viviane Laure Bambassy. D’ailleurs, Mbaye Sarr, Secrétaire général de la Sadef, un syndicat d’enseignants affilié à la Cnts/Fc accuse le ministre de dormir au lieu de travailler. «Nous avons interpellé madame le ministre de la Fonction publique et de la Rationalisation des effectifs mais nous avons l’impression que depuis que nous avons souscrit à l’instauration du pacte de stabilité sociale avec le ministre de l’Education nationale, elle est plongée dans un sommeil profond», affirme Mbaye Sarr. Ce dernier, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse, hier, d’ajouter: «Nous pensons aujourd’hui qu’il est temps qu’elle se réveille pour signer les actes. Parce que nous ne pouvons pas comprendre que la signature des actes de titularisation et de validation puisse atteindre quatre mois».
Le secrétaire général de la Sadef affirme que ce retard n’épargne aucun agent de l’Education nationale. C’est pourquoi, il insiste en appelant Viviane Laure Bampassy à se réveiller pour signer les actes. Car, selon lui, si demain, l’école replonge à nouveau dans la crise, elle en sera grandement responsable tout comme le ministre de l’Economie et des Finances.
Mbaye Sarr ne comprend pas non plus que des enseignants qui «aspirent à un meilleur être social» peinent à être mis en solde. A l’en croire, des milliers de dossiers dorment dans les tiroirs du ministère des Finances, en attendant des mises en solde ou des rappels. Encore que des impôts sont prélevés sur ces rappels, dit-il. «Il faudrait qu’on nous explique pourquoi les enseignants qui perçoivent des rappels sont soumis au régime de la double imposition», poursuit-il.
En outre, il se dit outré de savoir que les instituteurs adjoints qui ont subi la formation diplômante depuis 2015 peinent toujours à recevoir leurs résultats. «C’est aussi inadmissible. Trop c’est trop, parce que c’est un droit qui est confisqué», s’emporte Mbaye Sarr.
S’agissant des élections de représentativité, il accuse certaines centrales syndicales d’inscrire sur les listes des personnes qui ne travaillent pas. C’est pourquoi, martèle-t-il, nous demandons au ministre du Travail de veiller scrupuleusement au bon déroulement du scrutin. «La Cnts/Fc reste vigilante et s’oppose à tout report des élections», prévient Mbaye Sarr.
Walf Quotidien