L’affaire ne finit pas de faire des vagues en Tunisie. La discothèque de Hammamet dans laquelle a eu lieu le remixage entre une musique dansante et un appel à la prière a été fermée par les autorités.
La musique et la religion ne font pas toujours bon ménage. Encore moins quand il s’agit d’un remixage entre une musique dansante et un appel à la prière musulman. C’est pourtant le genre de mélange qu’une boîte de nuit de Hammameth a osé.
Une vidéo enregistrée au sein de la discothèque et relayée par les réseaux sociaux a provoqué l’ire des Tunisiens et provoqué de vives critiques. Elle continue d’alimenter les discussions dans les cafés et des salons.
Au ministère des Affaires religieuses, on réaffirme le «rejet catégorique du mépris des sentiments des Tunisiens et de leurs valeurs religieuses». Néanmoins, tout en condamnant sévèrement ce remixage, le communiqué appelle «à ne pas réagir avec nervosité, à faire preuve de raison et à opter pour une attitude de conseil afin de lutter contre ces comportements». En tout cas les autorités tunisiennes n’ont pas tardé à afficher leur fermeté contre cet acte condamné par tous.
Une manière aussi de ne pas laisser le terrain aux extrémistes qui tenteraient de s’emparer de l’affaire. Le gouverneur de Nabeul a ainsi annoncé la fermeture immédiate de la discothèque à l’origine de la diffusion de la musique remixée, expliquant que «l’atteinte au sacré est une ligne rouge à ne pas franchir». En plus, une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités.
Le360