Un projet d’audiovisuel estimé à plus de 11 milliards de FCFA, c’est le challenge que s’est donné Mactar Sylla, journaliste sénégalais et ancien directeur de la RTS comme de TV5 Monde.
Ce projet qui se veut une plate-forme d’excellence va se réaliser à 100/° sur un investissement personnel de l’enfant prodige du Sénégal. Installé au Gabon depuis années, suite au yoyo des autorités sénégalaises de lui octroyer une licence pour monter sa télé, dans son pays, notre compatriote a décidé d’aller à la recherche d’une terre plus hospitalière. Le Gabon, qui l’a reçu, verra la création d’une radio et d’une télévision internationale.
Dans sa vision, Mactar Sylla veut ériger « un projet panafricain qui se veut une vitrine de l’Afrique émergeante; capable de véhiculer l’image du continent » a-t-il fait savoir à nos confrères du journal le Soleil qui lui ont rendu visite, en marge de la Coupe d’Afrique des Nation, Gabon 2017.
Homme du sérail et innovateur perpétuel, le doyen Mactar Sylla a eu beaucoup d’expériences au contact des professionnels du monde de l’audiovisuel. Et, le voilà aujourd’hui, prêt à investir dans le dans le secteur qu’il connaît le mieux; au pays d’Ali Bongo Ondimba. Ce programme qui va faire «la fierté de l’Afrique» arrive à un moment où le continent se cherche et ne doit son envol économique qu’à l’apport de ses seuls enfants.
«C’est un projet que j’avais depuis très longtemps. Je l’ai pensé depuis une vingtaine d’années en raison de mon parcours par Tv5, etc. Il était important d’avoir en Afrique plusieurs organes, plusieurs groupes qui puissent être la voix ou plutôt les voix et les images du continent, pour qu’elles puissent se montrer telle qu’elle sont dans leurs diversités, dans leurs complexités« . A dit fièrement le promoteur du projet.
Interrogé par nos confrères du journal gouvernemental, Mactar Sylla a laissé entendre que le continent africain doit se montrer dans tous ses atouts, dans son talent, dans son savoir-faire et dans ses réalisations. Pour cela, il a assuré avoir « toujours nourri ce projet ». Mais, avoir les moyens de le mettre en œuvre, « c’était une autre chose.» A déclaré Mactar Sylla depuis Libreville où il vit, désormais.
Aussi, l’ancien directeur de la RTS qui est entré de plain-pied dans le numérique ne veut pour pas rater le coche de la révolution médiatique. Mais, conscient de son rôles de pionnier de la télévision en Afrique, il a soutenu qu’il est dans « une logique d’engagement, de restitution » -d’une partie de ce que Dieu lui a attribué- aux africains, à son métier et à sa formation.
par Kewoulo, titre WALFNet