D’ici à la fin de 2019, la DGSE va bénéficier de 600 nouvelles recrues. Analystes, linguistes, ingénieurs… De nombreux profils sont recherchés.
Menace terroriste, attaques informatiques de plus en plus complexes… Pour anticiper les crises et entraver les ennemis avançant masqués, la France intensifie le recrutement d’une nouvelle génération d’espions. D’ici à la fin de 2019, la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure), va bénéficier de 600 nouvelles recrues pour franchir le seuil symbolique des 7000 postes.
Nous avons suivi le patron de l’espionnage français, Bernard Bajolet à Strasbourg, où il a présenté aux élèves de l’ENA son service. Objectif: susciter des vocations parmi les têtes les mieux faites.
Marie et Vincent, respectivement analyste à la direction du renseignement et ingénieur informaticien à la direction technique de la DGSE, décrivent le quotidien de leur métier:
Selon une «enquête de notoriété et d’image de la DGSE» établie par l’Ifop et dont Le Figaro dévoile le contenu, 71% des Français estiment qu’il est justifié que, «face à des menaces étrangères», «la DGSE ne soit pas soumise aux règles de transparences auxquelles l’État est tenu».
La «Sécurité intérieure» monte elle aussi en puissance. Sa mission: déjouer sans cesse les attentats visant le territoire national – pas moins de 17 l’an dernier – , interpeller semaine après semaine des terroristes en puissance… Au total, pas moins de 934 nouvelles recrues vont renforcer les policiers basés à Levallois-Perret d’ici 2018.
Lefigaro