La finale de la 31e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017 opposera demain, dimanche, à Libreville, l’Egypte au Cameroun. Une affiche qui sera âprement disputée par les deux protagonistes qui ont déjoué tous les pronostics pour jouer la der de cette grand’messe du football africain.
«Une finale ne se joue pas, elle se gagne». Une assertion qu’on ne peut se permettre de rappeler aux Egyptiens encore moins aux Camerounais. Et à juste raison, parce qu’ils sont tous habitués à se retrouver au sommet du football africain, pour disputer cette couronne. En sa qualité de Nation la plus capée du continent (7), l’Egypte est à la recherche d’un huitième sacre. De son côté, le Cameroun, qui en est à quatre (4), cherche une cinquième couronne. Et demain, au stade de Libreville, ces deux nations qui ont démenti tous les pronostics, pour se qualifier à la finale de cette 31e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, vont se livrer à une bataille de fauves.
Une bataille sans merci pour aligner une énième couronne dans leur armoire à trophée. Aussi, faut-il noter qu’à la finale de demain, les deux nations en seront à leur troisième confrontation à ce stade de la compétition. Les deux précédentes (1986 et 2008) ont été toutes remportées par les «Pharaons» d’Egypte. Et la dernière en date remonte en 2008, à Accra. Où l’attaquant égyptien, Zidane s’était joué du capitaine camerounais d’alors Rigobert Song, pour livrer une passe décisive à Abou Treika. La messe était ainsi dite pour les «Lions Indomptables» qui rentreront bredouilles sur Yaoundé.
Par contre, la fête fut très belle du côté du Caire, où les «Pharaons» ont débarqué avec leur sixième titre continental. Ils aligneront leur septième couronne à la Can 2010 que l’Angola avait abritée. Depuis lors, les Egyptiens ne sont plus revenus en phase finale de la Can. Ceci, à cause des troubles sociopolitiques qui ont engendré comme conséquence une perturbation dans l’organisation du football égyptien. L’Egypte restera ainsi sept ans sans se qualifier en phase finale de Can. N’empêche, malgré cette longue absence, l’Egypte est revenue en force cette année pour rappeler le respect dû à son rang. Elle a notamment déjoué tous les pronostics pour se qualifier, à la surprise générale, en finale.
En effet, premiers du groupe D devant le Ghana, les «Pharaons» sont montés en puissance pour sortir le Maroc (1-0) en quarts de finale, puis le Burkina Faso en demi-finales (1-1, 4-3). L’appétit venant en mangeant, les protégés d’Hector Cuper ne se fixent aucune limite maintenant. Remporter cette Can, pour aligner une huitième couronne de rang, reste leur seul et unique objectif.
Mais les «Pharaons» auront fort à faire devant les «Lions Indomptables» du Cameroun. Outsiders en début de compétition, ces derniers ont fini de charmer les observateurs après leurs victoires sur le Sénégal, en quarts de finale et le Ghana, en demi-finales. Deux équipes favorites de cette Can qu’ils ont amenées à l’usure, avant de finir par s’imposer. C’est alors suffisant pour que les hommes d’Hugo Broos (sélectionneur du Cameroun) soient déclarés favoris de cette finale dont le coup d’envoi est fixé, ce soir, à 19h (Gmt), au stade de la capitale gabonaise, Libreville. Où, les Camerounais chercheront aussi à battre les «Pharaons» pour prendre une revanche vieille de neuf (9) ans. Ce trophée, la génération de Samuel Eto’o et Rigobert Song…, l’avait perdu devant l’Egypte, à Accra.
WALF