Epinglé dans les audits 2015 de l’Autorité de régulation des marchés publics, le Directeur de la société de transport public, Dakar Dem Dikk, tente de se laver à grande eau.
Face à la presse, hier, Me Moussa Diop s’est plutôt attaqué au cabinet d’audit de sa société. Il estime que le rapport rendu par le cabinet Business system consulting group (Bsc) ne reflète pas la réalité financière de sa société.
Les conclusions du cabinet Business system consulting group (Bsc) sur la gestion financière 2015 de Dakar Dem Dikk ne sont pas du goût de son directeur, Me Moussa Diop. Lequel s’est insurgé contre les auditeurs, hier, lors d’une conférence de presse. Me Moussa Diop s’inscrit en faux contre les contenus du rapport relative à la gestion financière 2015 de la société qui ferait étant d’une délinquance financière dans la boîte. D’abord, il a tenu a précisé que Dakar Dem Dikk n’a pas un directeur administratif et financier comme cité par le cabinet dans son rapport. Lequel soutient que c’est ce dernier qui signait les contrats alors qu’il n’en est pas habilité à le faire. «Les contrats sont signés par le directeur technique, celui des ressources humaines, le directeur financier et le directeur général. Dans le rapport, vous verrez que la société Bsc parle de Daf. Nous n’en connaissons pas à Dakar Dem Dikk. Nous avons un directeur financier et comptable. C’est du copier-coller», a déclaré Me Diop. Qui assure que les informations contenues dans le rapport dudit cabinet ne sont pas fiables. Il dégage aussi en touche les accusations sur l’existence de contrats vautours et de collusions mafieuses dans les marchés. «Quand on vous dit que le contrat n’est signé que par le Daf, c’est archi faux. C’est ma signature qui rend un contrat valable. Je ne vois pas quel intérêt aurait ce cabinet à vouloir nier l’évidence sur des choses qui sont très claires. Quand on dit qu’il n’y a que deux signatures, je dirai qu’on raconte du n’importe quoi», s’offusque-t-il.
Se prononçant sur le marché du pneumatique, Me Moussa Diop estime que le cabinet d’audit a confondu la notification et l’acquisition du marché. Car, explique-t-il, dans son rapport, Bsc a indiqué que ce marché a connu un début d’exécution avant même la signature du contrat. «Dem Dikk a respecté toutes ses obligations de façon transparente en signant les contrats par le Directeur général et en les publiant sur le site de l’Armp. Donc, le rapport qui a été émis par le cabinet Bsc n’est pas du tout fiable. C’est du n’importe quoi. Dans tous les marchés, il y a un responsable qui est désigné par le directeur général de Dakar Dem Dikk», a-t-il souligné. Avant de s’interroger sur la motivation des membres du cabinet auteur de ce rapport qui «ne reflète pas la réalité financière de Dakar Dem Dikk». «Ce qu’on sollicite, c’est la rigueur dans l’analyse, la véracité dans l’information qu’on donne. Dans la commande publique, il est interdit de lancer un marché si vous n’avez pas de crédits au préalable», a-t-il ajouté pour se dédouaner.
WALF