Face à la reculade de Yahya Jammeh, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme trouve que le Sénégal n’a qu’une poste à adopter : “rétablir le président élu”. Pour l’avocat qui s’exprimait sur les ondes de la RFM, Jammeh doit être anéanti, ses éléments neutralisés. Et pour ce faire, le Sénégal, selon lui, doit être en première ligne en y mettant la forme. « Si une action doit être déclenchée, il est clair que le Sénégal ne peut pas être en reste. Si le Sénégal ne prend pas le leadership de cette action, il doit très rapidement faire une coordination avec la communauté internationale et avec le Conseil de sécurité. D’autant que le Sénégal est membre non-permanent du Conseil de sécurité et vient tout juste de terminer son mandat d’un an. Et nous savons qu’aux termes du chapitre 7 des Nations Unies, s’il y a une menace contre la paix mondiale, le Conseil de sécurité a les moyens étendus y compris des moyens militaires pour rétablir la paix ».
Pour Me Assane Dioma NDIAYE, compte-tenu de sa position géographique et de leurs rapports historiques, le Sénégal ne peut pas se dérober. «Si le Sénégal reste inerte et que le soutien ou le rétablissement d’Adama BARROW provienne d’autres pays lointains, demain le président BARROW pourrait se sentir trahi», soutient-il.
WALFnet