Venu présenter au public l’ouvrage de Sidi Lamine NIASS, le journaliste et philosophe Mame Less CAMARA a fait des commentaires et des critiques sur l’œuvre «L’étranger parmi les siens». Très inspiré, Mame Less Camara trouve que «le livre de Sidy Lamine Niass est tout à la fois. C’est le bilan d’un parcours achevé. C’est également un simple bilan d’étape. Ce livre retrace toute l’histoire de Walfadjri depuis qu’il était porté en rêve par Sidy Lamine Niass jusqu’à nos jours. A la fin du livre, explique celui qui a lancé Walf Fm, «Sidy Lamine Niass nous ramène à la case départ comme pour nous inviter à de nouvelles aventures à la fois professionnelles, intellectuelles et journalistiques». Suffisant pour souligner que c’est en cela que ce livre est un bon document. «Il y a beaucoup d’informations sur la manière dont Sidy a conduit son projet. Il y a aussi beaucoup d’informations en arrière plan sur le Sénégal qu’il a traversé de bout en bout pour aboutir au Walfadjri que nous connaissons actuellement», a également précisé le critique littéraire.
Pour avoir fouillé l’ouvrage de long en large, Mame Less Camara estime que l’auteur a rencontré des gens. «Il a eu des témoignages de première main. Que ce soit des princes arabes, que ce soit des chefs de partis sénégalais ou la société civile, on se rend compte que Sidy n’est pas un personnage transversal. Mais, une sorte de carrefour», philosophe M. Camara. Qui par la même occasion signale «Tout le monde est venu à lui d’une manière ou d’une autre, en un moment ou une autre de l’histoire de ce pays». Occasion qu’il saisira pour souligner : «C’est en ce sens que l’ouvrage ‘L’étranger parmi les siens’’ me semble bon à lire». «En dehors des anecdotes et de ce qu’il raconte, il laisse apparaître une sorte de diagnostic quasi sociologique. C’est la fragilité de nos sociétés, de la cohabitation entre les religions, de la gouvernance telle qu’elle se proclame : égalité pour tous. Et de la gouvernance telle qu’elle se vit», analyse Mame Less Camara. Avant de rappeler : «C’est ce que Sidy appelle avec un brin de provocation : le partage du gâteau. Il est de ce point de vue dans une situation d’ambivalence où il est Sénégalais sans l’être totalement où également il est un oriental sans totalement l’être. C’est un homme de synthèse et ce livre en est une bonne preuve.
WALF