Les sortants de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la Formation (FASTEF) promotion 2013 ne sont pas au bout de leurs peines. Ces derniers qui avaient mis fin à leur grève de la faim suite à l’intervention du médiateur de la République, Me Alioune Badara CISSE refont parler d’eux. Se disant las d’attendre, ils sont montés au créneau à nouveau, ce matin, pour exiger du gouvernement leurs affectations. «Nous voulons alerter l’opinion publique pour éclairer leurs lanternes comme quoi malgré toutes les démarches et les engagements qui ont été annoncés par le gouvernement jusqu’à présent, il n’y a rien. Ces engagements ne sont pas respectés. Pour rappel l’année dernière, au mois de janvier, nous avions entamé une grève de la faim. Avec l’intervention du médiateur de la République, Monsieur Aliou Badara CISSE, il nous a convaincus de suspendre notre mot d’ordre de grève. Cela était fait. On a eu trois rencontres au niveau de la médiature. Et Monsieur CISSE a pris le dossier et il s’est engagé et il nous a promis qu’il va se donner corps et âme pour la résolution de ce problème. Mais malheureusement, jusqu’à présent les choses tardent à se matérialiser», dénonce le coordonnateur du collectif, Alphousseyni KEITA. Qui par la même occasion interpelle le chef de l’Etat pour qu’il trouve une solution à leurs problèmes. «Nous lançons un appel au président de la République et à son gouvernement de tout faire pour régler le problème des sortants de la FASTEF. Parce que 3 ans ce n’est pas un jour. Nous voulons servir notre nation. L’Ecole sénégalaise a besoin de nous. Le problème se situe au niveau de l’Etat. Je pense qu’il y a un manque de volonté politique. Parce que depuis 2013, après avoir fait notre formation, nous avons nos diplômes et jusqu’à présent nous courrons derrière nos affectations », peste-t-Il.
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