Elles ont été de nombreuses les sommités qui ont fait le déplacement ce mardi dans les locaux du groupe Wal Fadjri où se tenait la cérémonie de dédicace du livre de Sidi Lamine NIASS « L’étranger parmi les siens ». Unanimes, elles l’ont été quand il s’est agi d’apprécier l’ouvrage traduit en arabe.
SON EXCELLENCE BOUALAM HACENE, AMBASSADEUR DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
«Le livre comporte des vérités et un cheminement à suivre pour la réussite»
«Le livre est une réussite, car à travers le parcours de Sidi Lamine Niass, on voit que c’est un écrivain qui garde son indépendance, qui a su parcourir toutes les difficultés et les dépasser pour arriver à faire de Wal Fadjri l’un des plus importants en Afrique de l’Ouest. Je ne peux que le féliciter de cette attitude et encourage les jeunes journalistes à poursuivre sur la voie de Sidi Lamine Niass. J’invite tous les jeunes journalistes et ceux épris de paix à lire ce livre parce qu’il comporte des vérités et surtout le cheminement à suivre pour la réussite dans sa vie professionnelle et dans la vie tout court. Car Sidi Lamine a surtout développé la nécessité du respect des principes et des valeurs.»
HABIB SY, ANCIEN MINISTRE
«Historiquement, l’étranger a toujours apporté au sédentaire»
«En feuilletant le livre et surtout en lisant la dédicace où il écrit ‘…je dédie le combat que je mène au nom de la vérité’, c’est absolument important. C’est pour cela peut-être que le livre est intitulé ‘L’étranger parmi les siens’, parce que quand vous êtes dans la quête de la vérité, ou quand vous détenez la vérité souvent vous êtes seul. Ce n’est pas mauvais ce qu’il dit et je l’apprécie de façon positive parce que historiquement l’étranger a toujours apporté au sédentaire, à l’autochtone, c’est d’ailleurs comme cela qu’on construit les civilisations. Je le comprends, car Sidi est un peu écartelé, il rappelle un peu Cheikh Hamidou Kane sur le plan littéraire quand il dit dans L’Aventure ambiguë ‘Je ne suis pas un pays des Diallobé distinct, face à un Occident distinct, et appréciant d’une tête froide ce que je puis lui prendre et ce qu’il faut que je lui laisse en contrepartie. Je suis devenu les deux…’ Sidi rassemble les deux voire même plus. Car il est Arabe, Berbère. Il est Wolof, arabophone, francophone, il est politique, chef d’entreprise, il est société civile… C’est une multitude de personnages et de personnalités qui sont en lui. C’est pourquoi sa pensée est très forte et puissante dans la recherche de la construction d’une meilleure société plus inclusive. Je me retrouve avec, je l’ai déjà théorisé. Car nos institutions, l’appareil d’Etat a une trajectoire d’exclusion. Tous ces arabisants, ces gens sortis des daaras qui sont des intellectuels comme nous, qui portent des pensées de développement sont écartés du système, c’est injuste. Des phénomènes comme cela peuvent demain produire une révolution…».
ELIE CHARLES MOREAU, EDITEUR ET ECRIVAIN
«Sidi laisse à la postérité une trajectoire de vie»
«Sidi m’a fait l’honneur quand il s’est agi de convertir le manuscrit en livre, de me parler de son objectif et de ses perceptives, je suis venu le rencontrer avec le directeur éditorial du nègre international, Saer Ndiaye qui a corrigé de bout en bout le livre. J’ai lu le livre que j’apprécie. Mais au-delà, je voudrais saluer l’initiative de Sidi Lamine Niass qui entre dans le cadre d’une recommandation que je n’arrête pas de dire concernant les personnalités publiques de ce pays qui ne devraient pas quitter ce monde sans laisser des marques qui leur survivent. Sidi vient avec ce livre d’ajouter quelque chose de positive à notre humanité. Au-delà de ses marques de courage, il laisse à la postérité et à l’histoire une trajectoire de vie qui peut être le condensé de beaucoup de leçons de vie, non seulement pour les générations présentes, mais pour celles avenir. (…). On peut surtout retenir de cet ouvrage, que tout le monde vient au monde nu et que tout le monde le quitte. Entre ces deux intervalles, c’est l’individu lui-même qui se fait une morale, des convictions et un cahier de charges mental et se met dans la posture de les relever coute que coute. Sidi nous appelle à l’impératif d’honnêteté intellectuelle avec soi-même et avec les autres. (…). Il a montré pour qui a des convictions, il suffit simplement d’y croire et de se donner les moyens pour y arriver.»
ALIOUNE BADARA BEYE, PRESIDENT DE L’ASSOCIATION DES ECRIVAINS DU SENEGAL
«Son style peut retenir l’attention, car il dit les vérités sans méchanceté, sans insulte»
«C’est un livre très intéressant à travers les quelques pages que j’ai déjà lues lorsque Sidi et moi étions à la Mecque. C’était le début de ce livre. C’est un ouvrage qui retrace un peu la vie politique du Sénégal, les différents changements, le cursus de certains hommes politiques, mais aussi sa position par rapport à l’Islam, au radicalisme, au progrès, au présent et à l’avenir du Sénégal. En tant qu’écrivain, je suis intéressé à toute œuvre qui est écrite fixée sur le papier, mais aussi intéressé par certaines personnalités qui ont une expérience. J’ai connu Sidi Lamine il y a plus de 30 ans, quand il venait de commencer le journal, mais j’ai vu qu’il a progressé dans le domaine du journalisme, mais aussi de celui de psychologie des personnages, c’est quelqu’un qui connait entièrement la vie politique sénégalaise, africaine et a une vue d’ensemble sur le plan politique générale, internationale, nos relations avec les pays arabes. C’est un homme d’expérience qui nous apporte beaucoup (…). Ce qui peut inciter les jeunes à lire ce livre, c’est la vie qu’il trace avec son style, car c’est un homme qui dit les vérités sans méchanceté, sans insulte, mais qui arrive à convaincre un certain public et à décortiquer les entraves par exemple pourquoi tel ou tel aspect de la politique n’a pas marché, les blocages parfois de nos relations avec certains pays arabes… C’est un livre où il est arrivé à convaincre une certaine jeunesse et un public assez mur.»
Tidiane Kassé, ancien Directeur de publication de Walf Quotidien
“C’est un acte important que Sidi a posé à travers la rédaction de cet ouvrage. Revenir sur le parcours et sur l’histoire de Wal Fadjri, entre autres idées contenues dans ce livre, est une chose essentielle. Cela montre les défis vécus par la presse sénégalaise il y a une trentaine d’années, cela montre aussi qu’il y avait des hommes et des femmes pour relever ces défis. Mais l’intérêt de ce livre réside surtout dans les balises qu’il pose pour l’avenir. Pour dire que si la presse vit des défis aujourd’hui, il en aura toujours à relever. L’essentiel est qu’il y ait des professionnels, hommes et femmes, pour nous en donner le meilleur possible. Ces trente ans que Wal fadjri a vécus, on les a vécus avec Sidi. Il y a eu des moments difficiles et des moments exaltants, mais ce fut dans un environnement qui a beaucoup contribué à notre maturation professionnelle. Et je dois témoigner que Sidi a eu à agir comme un rempart pour la défense de nos libertés. Avec lui, on s’est aussi permis toutes les audaces, dans le respect des normes et des règles du métier. Et c’est dans cette liberté qu’on a pu s’épanouir. En parcourant le titre de son livre, et au-delà de la dimension religieuse de l’argumentaire de Sidy, je peux dire qu’il reflète sa personne au regard de son parcours dans la presse. En effet, Sidy est arrivé dans la presse comme un étranger, mais il a su devenir un des nôtres. Disons un étranger parmi les siens… Il a su assimiler les principes de notre profession. Il en a souvent accepté les contraintes et s’est fait parfois violence pour accepter nos règles. Mais malgré nos contradictions, nos convictions se sont toujours jointes sur une dimension fondamentale, à savoir la quête de la vérité dans l’information. Finalement l’apport de Walf à la presse sénégalaise est important. Pour nombre de journalistes qui sont passés ici, aussi. Il est heureux que Sidy ait aidé à en fixer quelques détails”.
Omar Sarr, Coordonnateur national adjoint du Parti démocratique sénégalais
“Nous voulons lui apporter notre soutien en même temps acheter son livre. Je trouve que c’est important de garder un livre dédicacé par Sidi Lamine Niasse. C’est aussi très important parce que ça restera graver dans l’histoire parce que l’auteur est un homme exceptionnelé”.
WALFnet