Pour le retrait de la loi organique de la Cour suprême, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) peut compter sur le soutien des cadres du Parti démocratique sénégalais (PDS). Réunis, Abdou Aziz et ses camarades ont dit le mal qu’ils pensent de ce projet de loi. Pour eux, la raison sur la modification de la loi sur la Cour suprême est très simple. La candidature de l’ancien ministre d’Etat Karim WADE empêche aux tenants du pouvoir de dormir. «La candidature de Karim Meissa WADE à l’élection présidentielle de 2019 ébranle tant le pouvoir en place qui s’est lancé dans une stratégie de fraudes le poussant jusqu’à vouloir biaiser les fondamentaux qui régissent la magistrature de notre pays et le processus électoral», martèlent-ils. De leur avis, «cette forfaiture n’a que le seul but de maintenir au top management de notre système judiciaire des magistrats soumis à l’exécutif». Pour amener le pouvoir à revoir sa copie, la FNCL invite tous les militants du PDS, des responsables de l’opposition et de la société civile à se joindre à eux pour porter le combat. Sur un autre registre, Abdou Aziz DIOP et Cie se sont prononcés sur le processus électoral. Et c’est pour dénoncer la lenteur notée dans ces opérations due, selon eux, à une insuffisance de matériels. C’est pourquoi, ils demandent aux responsables libéraux faire de leur cheval de bataille le contentieux pré-électoral. Ainsi ils demandent à tous citoyens épris de justice d’exiger la démission du ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda DIALLO.
WALFnet