C’est un véritable plaidoyer que le porte-parole du khalife général des mourides a fait en faveur de l’enseignement de la vie et des œuvres des érudits sénégalais dans les cycles de l’enseignement général. Pour Serigne Bass Abdou Khadre, c’est le meilleur moyen de permettre aux jeunes Sénégalais de mieux connaître leur histoire.
«On doit donc les aider à connaitre l’histoire de nos grands hommes de l’islam, de sorte que les jeunes puissent s’en inspirer, savoir quel chemins prendre dans leur vie », a-t-il soutenu. Poursuivant, Serigne Bass Abdou Khadre, repris par l’APS, trouve que : «Aujourd’hui, on a pris la voie de la laïcité, au point que dans nos écoles, on n’enseigne plus l’histoire de nos grands érudits”.
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, le porte-parole du khalife général des mourides porte un cinglant coup à l’école sénégalaise dont les enseignements « sont d’une légèreté telle que parfois, les apprenants ne connaissent qu’une petite partie de l’histoire de ces grands hommes».
Pour lui, « les colons français ont laissé dans nos sociétés leur culture, contraire à nos valeurs». Une situation qui n’a toujours pas changé, explique-t-il, car relevant « d’un complexe ».
Serigne Bass Abdou Khadre prenait part, ce vendredi à Touba, à un diner offert à la presse à l’occasion du grand Magal.
WALFnet