“Un pays en ébullition”, s’inquiète Correio Braziliense à la une, en référence aux manifestations qui ont émaillé le Brésil mercredi 16 novembre. Près de 80 personnes ont envahi la Chambre des députés à Brasilia pour dénoncer la corruption et “demander la participation du peuple à la politique brésilienne”, provoquant “tumulte et confusion” pendant plus de quatre heures.
“Ce groupe est d’extrême droite, et plaide pour l’intervention militaire [au pouvoir]”, affirme le quotidien, précisant que les manifestants ont lancé des slogans très connotés, comme “Vive les patriotes qui risquent leur vie pour le Brésil” et “Notre drapeau ne sera jamais rouge”. Tous seront inculpés, informe Correio Braziliense.
En parallèle, des manifestations se sont également produites devant l’assemblée législative de Rio, où près de 3 000 personnes ont dénoncé les mesures d’austérité voulues par le gouvernement de Michel Temer.
Le Brésil traverse depuis de longs mois une grave crise politique, dont il n’est pas près de sortir.
Le Correio Braziliense, Courrier international