Dr Fatou Ndiaye DEME a crié toute son inquiétude liée à la situation des pharmacies, souvent victimes de vol. Pour la présidente du conseil section 3 de l’ordre national des pharmaciens du Sénégal, ce qui s’est passé à Ndioum avec le meurtre de deux pharmaciens est l’arbre qui cache la forêt. «Depuis 2005, une cinquantaine de pharmacies ont fait l’objet de cambriolage, entrainant ainsi pour certaine, une faillite incommensurable. Et aussi, accompagner malheureusement, une perte en vie humaine», a-t-elle soutenu. Se disant très préoccupée par cet état de fait, elle poursuit : «Ce fut le cas de l’attaque de la pharmacie ACTUEL, la pharmacie de Ker Massar et depuis hier, la pharmacie de Yéli Taré de Ndioum». Très en verve, Dr Fatou Ndiaye DEME a dénoncé l’existence «de marché entretenu par des réseaux obscurs de vente illicite de médicaments». Elle a ainsi invité l’Etat à prendre toutes ses responsabilités, pour remédier à ce fléau qui gangrène la bonne marche des pharmacies. «Nous en appelons encore une fois à l’Etat de prendre toutes ses responsabilités pour combattre ce marché illicite de médicaments dont les points de vente sont connus de tous. Ker Serigne bi, Touba, Diaobé, marché Thiaroye et j’en passe», a-t-elle déclaré. Mieux, le conseil section 3 de l’ordre national des pharmaciens du Sénégal compte durcir le ton et annonce. «La profession pharmaceutique dans son ensemble a décidé d’appeler tous les pharmaciens à suspendre les gardes de nuit jusqu’à nouvel ordre. De convier tous les pharmaciens de Dakar avec leurs employés à un sit-in devant le ministère de la Santé et de l’Action sociale le vendredi 11 novembre 2016 à 9 heures en blouses blanches. Et pour les régions, les pharmaciens sont appelés à un sit-in devant leur gouvernance respective», a ajouté Dr Fatou Ndiaye DEME.
WALFnet