Le président de la commission culture et communication du comité d’organisation du magal de Touba, Serigne Abdou Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, a salué le dynamisme de la diaspora mouride dont les transferts d’argent participe à la réduction de la pauvreté dans la cité religieuse.
“Nous n’avons pas fait d’études spécifiques sur l’impact de la communauté mouride de la diaspora à Touba. Mais, sur le plan de la finance, nous avons constaté qu’il y a un impact considérable(…) avec les envois d’agent”, a-t-il dit.
Selon Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, invité de la rédaction de l’APS, jeudi, “une bonne partie” des 900 milliards de francs CFA transférés annuellement par les émigrés sénégalais, vient de la communauté mouride, composante “la plus importante” de la diaspora sénégalaise.
“Aujourd’hui, si la pauvreté n’est pas visible à Touba, c’est due en très grande partie à cette communauté. C’est une réalité à Touba” où “dans plusieurs maisons, le chef de famille est à l’extérieur”, a-t-il dit.
“Donc, les familles vivent grâce à ces envois”, a expliqué le président de la commission culture et communication du comité d’organisation du magal, une manifestation religieuse annuelle commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba.
Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, a rappelé que c’est la communauté mouride établie à l’étranger qui avait construit l’hôpital Matlaboul Fawzaini pour 7 milliards de Francs CFA durant le khalifat de Serigne Cheikh Saliou Mbacké.
Il a cité d’autres réalisations telles que l’électrification des certaines rues et la construction d’une morgue dans la capitale du mouridisme.
“C’est une communauté extrêmement importante qui contribue au développement de la ville”, a reconnu Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, également adjoint au maire de Touba chargé de l’environnement et de la planification.
APS