Les populations de Koumpentoum dans la région de Tambacounda ont battu le macadam, jeudi dernier, pour dénoncer les conditions dans lesquelles elles vivent depuis que Koumpentoum a été érigé en département par l’ancien régime libéral. «Nous manquons de tout et sommes considérés pour des laissés pour compte. Depuis près d’un mois maintenant, nous vivons la galère. L’eau est maintenant une denrée rare à Koumpentoum. Nous nous approvisionnons en eau dans les villages environnants, parfois nous marchons plus de 10 kilomètres, avec tous les risques que cela comporte. La ville compte un seul forage qui aujourd’hui, est loin de satisfaire nos besoins », a laissé entendre Cheikh Goumbala, le président du conseil de la jeunesse.
Avant d’ajouter : «La gestion du forage est loin d’être transparente car, à chaque fois, ce sont des problèmes qui sont notés avec l’Asufor. Nous voulons que la ville soit raccordée au réseau de la Sde pour en finir définitivement avec ces genres de problèmes». Pour ce qui est du plateau sanitaire, Koumpentoum manque de personnel qualifié. Le plateau technique est aussi très défectueux, sans compter le problème d’enclavement auquel font face les médecins et autres infirmiers dans la zone, lors des évacuations. «Nous exigeons que la situation soit corrigée et améliorée afin que les populations se sentent impliquées dans la gestion du pays», plaide Adama Traoré porte-parole des femmes.
Mamadou Lamine TOURE (Correspondant)