Les avocats de l’ex-Première dame de Côte-d’Ivoire ont suspendu leur participation à son procès, à cause du refus des juges de recueillir les témoignages de personnalités citées dans l’affaire.
Les conseils de Mme Gbagbo veulent que soient entendues par la justice d’éminentes personnalités ivoiriennes, dont l’actuel président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, et l’ancien chef d’état-major de l’armée, le général Philippe Mangou.
Mais le tribunal a estimé qu’il n’avait pas la compétence d’entendre ces personnalités.
Mme Gbagbo est jugée par la cour d’assises d’Abidjan depuis le 31 mai dernier pour “crimes contre l’humanité”.
Elle a déjà été condamnée en 2015 à une première peine de 20 ans de prison pour “atteinte à la sûreté de l’Etat”.
Les violences préélectorales dans lesquelles Simone Gbagbo aurait été impliquée ont fait quelque 3 000 morts en cinq mois, entre novembre 2010 et avril 2011, selon l’ONU.
Elles ont éclaté à la suite du refus de son mari, Laurent Gbagbo, de reconnaître la victoire de l’opposant Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de novembre 2010.
BBC