La banque valide le plan de la deuxième phase de son développement à l’international. Attijariwafa bank part à la conquête de nouveaux marchés, notamment dans la partie anglophone du continent. Plusieurs pays sont d’ores et déjà à l’étude.
Le groupe Attijariwafa bank enclenche la deuxième phase de son développement à l’international. Déjà présente dans plus d’une dizaine de pays, principalement dans la partie francophone du continent, la banque s’apprête à lancer une nouvelle offensive pour conquérir de nouveaux marchés. Dans cette perspective, la banque a mis en branle au courant du premier semestre 2016, une nouvelle stratégie baptisée «Energies 2020», qui sera le soubassement de cette nouvelle étape du développement du groupe marocain en Afrique subsaharienne. « Nous avons validé le plan de la deuxième étape de notre développement à l’international qui va nous amener dans la partie anglophone du continent », confirme Mohamed El Kettani, le PDG d’ Attijariwafa bank. A l’entendre, on se dit sans ambages que l’appétit du groupe bancaire est bien gros. En témoigne le dossier Barclay en Egypte sur lequel la banque est déjà très active. Mohamed El Kettani l’a d’ailleurs confirmé lors de la conférence de presse organisée à Casablanca le 22 septembre. Le Groupe Attijariwafa bank est, bel et bien, en lice pour racheter la filiale égyptienne du groupe bancaire britannique. Une initiative qui s’inscrit dans la deuxième phase du développement de la filiale de la SNI à l’international. Il faut dire que le plan Energies 2020 annonce une grande transformation de la banque sur les quatre prochaines années.
Prouesses
«Etant donné qu’on a bien couvert l’Afrique francophone, nous continuerons notre aventure, dans le cadre de notre développement à l’international, en allant vers un univers culturel qui est complètement différent», souligne le PDG d’Attijariwafa bank. «Nous abordons cette nouvelle aventure de manière totalement professionnelle, mesurée, et nous étudions toutes les opportunités qui s’offrent à nous dans tous les pays qui présentent un potentiel en Afrique anglophone», détaille Mohamed El Kettani. Force est de noter qu’en l’espace de sept ans, le Groupe Attijariwafa bank a changé la donne dans ses pays de présence, grâce à sa stratégie bien ficelée. «Nos équipes du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Congo Brazzaville, ne traitaient ni avec les PME ni les TPE. Elles traitaient seulement avec les multinationales et les grands groupes. C’étaient des banques corporate. Mais en l’espace de cinq ans, elles sont devenues des références dans la TPME dans ces régions. En Côte d’Ivoire, nous avons multiplié par deux, si ce n’est trois, les encours accordés aux TPME dans le pays», se réjouit le patron du groupe bancaire marocain. Il s’agira désormais pour Attijariwafa bank, forte de son expertise et de son expérience, de rééditer cette même prouesse dans la partie anglophone du continent. Au Maroc, le plan Energies 2020 vise à renforcer les bases d’Attijariwafa bank en tant que banque relationnelle de référence. Ceci passera par une refonte progressive du modèle relationnel de la filiale de la SNI pour avoir beaucoup plus de proximité, la digitalisation pour tirer profit de toutes opportunités offertes par la technologie. La banque entend également, à travers ce nouveau plan de développement, poursuivre son soutien aux différentes stratégies sectorielles.
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