Les gardes-côtes italiens ont annoncé lundi avoir coordonné dans la journée le secours de plus de 5.600 migrants au large de la Libye, l’un des chiffres les plus élevés depuis le début de l’année.
Les sauveteurs ont retrouvé un cadavre sur l’une des 39 embarcations secourues, essentiellement des canots pneumatiques mais aussi cinq bateaux de pêche avec plusieurs centaines de personnes à bord ou encore deux radeaux, a précisé à l’AFP une porte-parole des gardes-côtes.
Les opérations de secours se poursuivaient en fin d’après-midi pour une poignée de canots pneumatiques, qui peuvent transporter en moyenne de 120 à 140 personnes chacun.
Des navires de la marine et des gardes-côtes italiens ainsi que d’autres navires militaires engagés dans la zone et des bateaux humanitaires comme ceux de Médecins sans Frontières (MSF), SOS Méditerranée, Save the Children, Sea-Eye ou encore ProActiva Open Arms ont participé aux secours.
Plusieurs de ces navires privés ont notamment été engagés, dans la matinée, dans une opération de secours de 720 personnes entassées sur le pont et dans la cale d’un bateau de pêche de 15 à 20 mètres de long.
“Pendant des heures, à chaque fois que des personnes étaient transbordées du pont vers nos canots de sauvetage, il en sortait autant de la cale. C’était inimaginable !”, a témoigné Yohann Mucherie, coordinateur de l’équipe de sauvetage de SOS Méditerranée, dans un communiqué.
MSF a également décrit sur Twitter une opération difficile auprès d’un canot pneumatique en difficulté: plusieurs personnes ont failli se noyer et beaucoup ont subi des brûlures à cause du carburant. Deux femmes et un enfant de 8 ans, grièvement brûlés, ont dû être évacués rapidement.
AFP