Ibrahima Mbow alias Ibrahima Fall sera inhumé, ce mercredi, à Touba. La levée du corps est prévue, ce même jour, à l’hôpital Le Dantec, où l’autopsie a été effectuée. C’est hier que sa famille a pu avoir le certificat de genre de mort, ainsi que le permis d’inhumation, lesquels ont été délivrés par les autorités habilitées. L’enterrement du détenu victime de la violente mutinerie de Rebeuss a été retardé par l’autopsie effectuée, avant-hier, pour déterminer les circonstances de sa mort. C’est ainsi que le médecin légiste a conclu à une «mort par balle», dans plusieurs endroits du corps touchés. Le rapport d’autopsie relève, en outre, qu’Ibrahima Fall a succombé à une «hémorragie cérébrale», à une «plaie pénétrante dans la région du thorax» ainsi qu’à des «lésions au niveau de la tête». Seulement, certains membres de la famille doutent de la conformité du document avec la réalité des faits. Cette suspicion a poussé certains d’entre eux à vouloir commettre d’autres avocats, nonobstant le fait qu’ils aient, déjà commis, le cabinet de Me Assane Dioma Ndiaye, pour porter l’action en justice.
Aîné de sa famille, orphelin de père depuis son adolescence et père d’un bébé de six mois, Ibrahima Fall est mort à l’âge de 33 ans. Emprisonné à la prison de Rebeuss pour le délit de recel, en même temps que ses acolytes, le jugement de ses codétenus a eu lieu vendredi dernier, devant le Tribunal d’instance de Rufisque. Ibou, comme l’appelait affectueusement ses proches, a été placé sous mandat de dépôt par le substitut du procureur de la République de Rufisque, parce qu’on lui a reproché d’avoir acheté un mouton volé, à la veille de la Tabaski.
WALF