Lamine DIOP a été condamné, hier, à une peine de 10 ans de prison ferme par le Tribunal de Grande instance de Dakar. Il a été reconnu coupable du délit de viol sur une déficiente mentale de 38 ans.
En effet, cette dernière du nom de Seynabou DIOP a été violée par le sieur DIOP, qui après jugement a été condamné à 10 ans de prison ferme. Selon les informations de Libération, elle est victime de viol pour la troisième fois. A deux reprises, elle s’est retrouvée avec une grossesse et a ainsi mis au monde des enfants qui ne connaissent toujours pas leurs pères. D’ailleurs à cause de ces mésaventures, ses proches l’avaient contrainte à faire le planning familial afin qu’elle ne tombe plus enceinte des œuvres de personnes malintentionnées qui satisferont leur libido sur elle.
Ainsi, le journal est revenu sur les faits en expliquant que le jour du viol, le prévenu avait réussi à conduire la victime dans son champ se trouvant derrière les cimetières de Dangou, localité sise dans la ville de Rufisque. Une fois sur les lieux, il n’a pas perdu de temps pour la déshabiller avant d’entretenir des rapports sexuels avec elle. Ils ont été surpris en plein ébats par 3 talibés qui, en quête de pitance, passaient dans les parages. Ces derniers sont allés informer les nommés Hamath SAMB et Jean BERNARD en leur faisant savoir qu’un homme était en train de violer une dame dans les champs.
Sur place, ils ont découvert le nommé Lamine DIOP dans les champs et la victime qui s’en allait. Mais, ils ont constaté que cette dernière saignait abondamment. C’est ainsi qu’ils les ont interpellés pour les conduire, sur les indications de la déficiente mentale, chez les parents de celle-ci. Sur ce, sa tante du nom de Ndèye Wouly SOW accompagnée par une foule nombreuse, a conduit le mis en cause à la police. Interrogé par les limiers, Lamine a nié les faits qui lui sont reprochés. A la barre, il a réitéré ses dénégations en rejetant en bloc toutes les accusations portées sur sa personne.
La représentante de la victime a réclamé 300 mille franc CFA pour toute cause et préjudice confondus. Quant au maître des poursuites, il a estimé que les faits de l’espèce ne souffrent d’aucune contestation et a requis 10 ans de prison ferme. Alors que la défense elle, a plaidé la relaxe au bénéfice du doute.
Le Tribunal a suivi à la lettre les réquisitions du représentant du parquet en infligeant au prévenu la peine maximale à savoir 10 ans de prison ferme.
WALFnet