La première médaille olympique ivoirienne n’est pas venue de là où on l’attendait. Après l’échec de l’athlétisme malgré les finales du 100 et 200m de Marie Josée Ta Lou (4ème sur les deux épreuves) et de Meïté Ben Youssef (6ème à la finale du 100m), le bonheur est venu du taekwondo.
Le porte-étendard du taekwondo ivoirien a simplement justifié la confiance placée en lui par Me Bamba Cheick Daniel, le président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (FITKD).
En huitièmes de finale, l’Ivoirien s’est débarrassé aisément du Polonais Piotr Pazinski (8-2). En quarts, l’Allemand Tahir Güleç ne fera pas mieux que le Polonais.
Au terme d’un combat parfaitement maitrisé, Cissé Cheick s’impose logiquement (7-1). La belle aventure peut continuer.
Et ce n’est pas la farouche opposition du Tunisien Oussama Oueslati en demi-finale qui va inhiber la volonté affichée de Cissé d’offrir une médaille olympique à son pays. Le médaillé d’or des Championnats d’Afrique de Taekwondo 2016 à Port-Saïd en Egypte s’impose au terme d’un beau et palpitant combat (7-6).
Se qualifiant ainsi pour la finale des moins 80 kg. Une performance qui inscrit le nom de la Côte d’Ivoire dans les annales des Jeux Olympiques 2016 avec une médaille olympique.
La qualité du pré- cieux métal n’était pas encore connue au moment où nous mettions sous presse puisque le combat était prévu à 1h30 du matin. Mais cette médaille sera Or ou Argent.
En attendant de revenir en grand format sur cette performance historique trente-deux ans après Tiacoh, la Côte d’Ivoire peut dire merci à Cissé Cheick et à la Fédération avec à sa tête Me ODAN. Ruth Gbagbi (-67 kg) repêchée après son élimination en quarts de finale se battait dans le même temps pour la médaille de bronze.
Le Patriote avec WALFnet