Abdoulaye DIAW est un doyen de la presse sénégalaise. L’homme qui a assisté aux JO de Moscou 1980 est revenu dans le journal Stades sur ses expériences de ces joutes. Il a également donné son opinion sur la participation des athlètes africains aux JO. «Moscou 1980, c’était une découverte. C’était un autre univers pour les sportifs africains», a-t-il lâché, avant de reconnaitre que les athlètes africains ne pouvaient pas faire le poids lors de ces JO de Rio. «A Moscou, il n y avait aucune possibilité pour les athlètes africains de réaliser quelque chose». En 1988, à Séoul, un sénégalais du nom d’El Hadji Amadou Dia BA avait crée la sensation, en remportant une médaille aux 400 m haies. Le journaliste du Groupe Futurs Médias se rappelle de cet événement. «En 1988 à Séoul, il y eu d’El Hadji Amadou Dia BA. C’était notre rayon de soleil lors de la finale du 400 m (haies) qui se retrouve entre deux américains», se souvient-il. Réaliste ou fataliste, Abdoulaye DIAW est convaincu que les Africains ne doivent pas faire des JO, une priorité. «Avec le recul, je me suis rendu compte que les Jeux olympiques ne doivent pas être une priorité pour les Africains», a-t-il dit, avant de poursuivre. «Le Sénégal est à 14 olympiades pour une médaille. On ne demandera pas aux athlètes de ne pas participer. Mais les JO, c’est un pèlerinage pour les sportifs africains. Il faut y aller sans investir».
Fallou MBAYE (WALFnet)