Momar Seyni NDIAYE n’est pas en phase avec le gouvernement qui a décidé de soumettre le projet portant révision du Code électoral à l’appréciation des députés à l’Assemblée nationale alors qu’il ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique. Dans un entretien accordé au journal «Sud Quotidien», le journaliste-formateur au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’information (CESTI) a dénoncé le forcing du président Macky SALL et de ses alliés. «Il est regrettable que le vote de demain intervienne dans un climat de mésentente entre la majorité et les formations de l’opposition. Un vote du texte sans consensus, va planter des germes d’un conflit politique qui risque de d’affecter les prochaines échéances. Dans le fond, l’opposition a certainement raison de réclamer l’audit du fichier», fustige-t-il. Interpellé sur la guéguerre entre apéristes et socialistes sur le choix des membres devant être élus au sein du Haut conseil des collectivités locales et territoriales (HCCT), l’enseignant au CESTI déclare que cela est dû au fait que les partis alliés ont été pris de vitesse sur l’organisation des joutes. Selon lui, ces formations ne s’attendaient pas à des élections le 4 septembre prochain. «Les partis politiques, tous abords confondus, ont été pris de cout par l’organisation des élections pour la mise en place effective du Haut conseil des collectivités locales et territoriales. Visiblement, ils ne s’y attendaient pas, à l’échéance du 4 septembre. C’est là aussi une des défaillances du dialogue politique, dont les acteurs devaient s’entendre sur un agenda électoral figé qu’en 2019 », indique-t-il.
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