“Heu, elle n’a pas de montre Rihanna ?” C’est ce qu’on a pu entendre pendant une heure le 30 juillet au Stade de France, pour la dernière date française du Anti World Tour de Rihanna. Alors, le public se motive comme il peut : avec Pokémon Go, malgré “l’interdiction” de la star et des holas qui réchauffent l’ambiance. Mais, une fois la Barbadienne sur scène, on lui pardonne amplement son retard. Pendant 1H30, elle n’a pas arrêté de danser et chanter ses plus grands tubes comme Umbrella, ainsi que ses nouveaux (Work), avec une scénographie inédite. Et c’est d’ailleurs en honneur de ses fans que Rihanna a commencé son show. Elle a tout simplement traversé la foule, vêtue d’un immense manteau blanc en entonnant Stay, l’un des succès de 2015. Une chanson puissante, qui a pu montrer son talent en live. La foule est en délire, mais la jeune femme monte sans encombre sur sa première scène, située dans la fosse. Ce petit chaperon blanc est ému à la fin de cette première chanson, face aux applaudissements du Stade de France. Il faudra quand même patienter bien 40 minutes avant d’avoir droit à un spectacle bien rythmé, mais c’est là l’un des secrets de Rihanna. Un début doux, pour une montée en puissance.
Un spectacle crescendo
Rihanna poursuit son concert en se déhanchant sur un pont suspendu, au-dessus de ses fans, qui lui permet de rejoindre la scène centrale. Habile mise en scène. Certains ont pu profiter d’une vue imprenable sur le fessier de la chanteuse en short beige (entre-temps elle a enlevé son manteau), qui ne manque pas de sourire et d’envoyer des bisous au public. “Allez les gars on y va !”, crie l’ancienne protégée de Jay-Z sur Love the way you lie, pulsé par le batteur de la chanteuse. C’est un vrai plaisir d’entendre pour la première fois ou de (re)découvrir les premiers titres de l’artiste en live. Au Stade de France qui plus est. De B**tch Better Have My Money à Umbrella, sans oublier Run this town, on entend tout. Il y a aussi bien sûr ses nouveautés comme Kiss it better ou Work. Des titres de plus en plus pop, dynamisés par une troupe de danseurs aux acrobaties incroyables. Le tout avec une scénographie qui en jette : changement de décors, couleurs chaudes, jeux d’ombres et de lumières…
Rtl