Une table ronde de partage du rapport de l’étude nationale sur le financement intérieur et extérieur de l’Education et de la formation a été organisée, hier. Dans son intervention, le présentateur du rapport et représentant de l’Institut international pour la planification de l’Education à Paris a tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences des grèves répétitives des enseignants et élèves sur le cursus des potaches et sur les financières publiques. Selon Ousmane DIOUF, entre le primaire à l’université, l’élève tarde 4 années d’études. «Du primaire à l’université, la plupart des élèves perdent 4 ans, ce qui est équivalent de 2 milliards de dollars. Si nous sommes dans un pays où il y a deux ou trois mois de grèves, tous les ans, pendant que les salaires sont payés, les frais de fonctionnement des écoles sont assurés, évidemment on peut se dire qu’il y a du gaspillage et que l’argent n’est utilisé de manière efficace et efficiente », déclare M. DIOUF. Sous ce rapport, il invite l’Etat à revoir sa copie sur sa stratégie de financement. «Si l’Etat ne s’arrête pas, il risque de continuer à avoir ces problèmes », prévient-t-il.
WALFnet