Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) ne trouve pas grâce aux yeux des responsables de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT). Dans un communiqué, Abdoul MBAYE et ses camarades dénoncent sa création qui, à les en croire, n’a comme base que le seul besoin de caser une clientèle politique. Pour le Bureau politique de ladite formation, « l’adoption de la loi portant organisation et fonctionnement du HCCT reproduisait l’une des fonctions principales du défunt Sénat, à savoir la création à grands frais et au mépris des besoins vitaux du peuple, de postes pour récompenser des militants et alliés politiques ou amollir de réels ou potentiels esprits critiques». S’agissant de la participation des partis indépendants aux élections locales, l’ancien Premier et Cie préconisent de veiller à identifier et refuser toutes les contraintes excessives posées et qui auraient pour effet de décourager ces candidatures ou les rendre impossibles. Le Conseil national n’a pas omis de parler de la nécessité d’aller vers la rationalisation des partis politiques. Pour eux, il s’agit d’une question de bon sens. «Cette démarche relève de l’évidence, mais à condition que des critères très précis et objectifs soient définis. Parmi ceux-ci, le renforcement des moyens de contrôle d’existence réelle (siège social, activités, états financiers, fonctionnement de structures etc.), le contrôle de leur représentativité par un nombre réel minimum de militants, et le contrôle de l’effectivité de leur participation aux élections », argumentent-ils. Evoquant le problème de la confection des cartes, l’ACT demande le prolongement de la période de révision des listes électorales à compter du redémarrage de la confection des cartes pour une durée égale au temps d’immobilisation de ladite machine.
WALFnet