Répétition générale à l’aéroport. L’accent est mis sur la coordination et l’accueil des personnalités, comme l’explique Mamy Rajaobelina, délégué général de l’organisation du sommet : « Nous allons simuler l’arrivée d’un avion pour le cas de personnalités avec rangs de chefs d’Etat. Pour les autres cas, nous avons pris un avion grandeur nature sur le tarmac de l’aéroport d’Antananarivo. Nous avons pris quelques passagers qui se sont sentis privilégiés puisqu’ils sont passés par des corridors spéciaux et on a testé la capacité de nos services, de douane, de police, de santé, aéroportuaires, etc. » Pour faciliter les trajets, des arrêtés seront pris pour règlementer la circulation des troupeaux, des charrettes ou des piétons par exemple. Des jours fériés seront octroyés aux travailleurs aussi. Finalement, côté aéroport et côté ville, Mamy Rajaobelina assure que tout est mis en œuvre pour la sécurité des 400 participants et leurs convois. « On mobilise non seulement les gens qui sont chargés de la protection rapprochée, mais il y a aussi la sécurisation des points d’Antananarivo jugés sensibles. Il ne faut pas non plus oublier que le service de renseignement doit être très actif à ce moment-là et il l’est déjà d’ailleurs actuellement. » En tout, 2500 militaires, policiers et gendarmes ont été mobilisés et les agents de sécurité des pays invités seront également présents.
Rfi