Il ne s’agit que d’un malaise, l’accusée va bien désormais, a promis l’avocat général. Dès l’annonce de l’hospitalisation de Simone Gbagbo devant la cour d’assises le parquet s’est voulu rassurant. Ce lundi soir, l’ancienne première dame ivoirienne restait néanmoins dans la clinique où elle a été transportée d’urgence vendredi dernier en raison d’une chute de glycémie.
Ses avocats, eux, dénoncent un suivi médical insuffisant durant la détention de leur cliente. « Ce procès est une épreuve physique et intellectuelle pour tout le monde. Ce qu’elle subit aujourd’hui est le résultat de son manque de soin pendant plus d’un an, accuse Me Rodrigue Dadjé. Il aurait fallu que le gouvernement accorde à Mme Gbagbo un suivi médical régulier. Donc aujourd’hui nous subissons les conséquences de ce manque de traitement. »
Ce malaise est aussi intervenu au lendemain d’un témoignage très à charge contre l’ancienne première dame. La semaine dernière, un homme qui s’est présenté comme un chef de milice pro-Gbagbo, a en effet assuré avoir été chargé de la répression pendant la crise post-électorale et avoir été directement financé par l’accusée.
La suite de son audition et du procès ont été reportées à lundi prochain.
Avec RFI