Le beurre est-il si mauvais pour la santé cardiovasculaire ? A cette question qui divise les scientifiques, des chercheurs de l’université Tufts de Boston (Etats-Unis) en rajoutent une tartine et répondent clairement : non. Non, le beurre ne serait pas une matière grasse qu’il faut bouder au petit-déjeuner par peur de développer une maladie cardiovasculaire. Cette nouvelle étude parue dans Plos One rouvre le match entre partisans des tartines beurrées et des autres en plaçant, une fois n’est pas coutume, la balle au centre. Les Américains ont réalisé cette méta-analyse compilant neuf études réalisées dans 15 pays. Les travaux portaient sur la consommation de beurre et son impact éventuel sur la santé cardiovasculaire (maladies cardiovasculaires, diabète). En tout le panel observé rassemblait 640 000 personnes âgées entre 44 et 71 ans. Au final, sur toute la durée du suivi, les chercheurs ont recensé 28 000 décès, 9 783 cas de maladies cardiovasculaires et 23 954 cas de diabète de type 2. Aucun lien n’a été observé entre la consommation de beurre et les maladies cardiovasculaires du panel, concluent les scientifiques.
Le beurre, un aliment “neutre” ?
Plus étonnant encore, dans 4 des 9 études l’aliment a été associé à une baisse de 4 % du risque de diabète.
Moralité, inutile de culpabiliser de manger un peu de beurre, s’il est moins sain que les matières graisses végétales comme l’huile d’olive ou l’huile de lin, il garde sa place dans une alimentation équilibrée. A condition toutefois de ne pas en abuser.
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