Mais qui est donc ce Mexicain qui meurt dans tous les attentats, se demandent Les Observateurs?
Son visage circule sur la Toile et dans la presse après chaque attentat. Il est apparu pour la première fois après le crash d’Egyptair, avant de figurer au rang des victimes de la fusillade d’Orlando. L’assaut de l’aéroport Atatürk d’Istanbul le replace une fois de plus sous les feux de l’actualité. Mais qui est donc ce mystérieux Mexicain?
Une victime bien vivante
Selon Les Observateurs (France 24), cet homme ne fait effectivement pas partie des victimes, ni d’EgyptAir, ni d’Orlando et ni d’Istanbul. Son visage a d’ailleurs été également utilisé pour illustrer un autre drame, lorsque le 19 juin dernier la police mexicaine a ouvert le feu sur la foule dans le sud du pays. Des twittos dénonçaient alors cet individu passe-partout, coupable d’avoir donné l’ordre de tirer sur les manifestants. En réalité, la vérité est ailleurs…
Nuire à sa réputation
Il s’agirait, selon l’enquête des “Observateurs”, d’une histoire d’escroquerie ou de chantage. Selon de nombreux internautes mexicains à l’origine de ces faux “avis de recherche”, l’individu aurait soutiré par la ruse des milliers de dollars à ses victimes dans “une affaire de prêts jamais remboursés”. Contactées par Les Observateurs, elles prétendent d’ailleurs souvent avoir porté plainte contre lui, sans succès, avant de se résoudre à changer de stratégie dans l’optique de nuire à sa réputation.
Défense
France 24 a pu retrouver le sujet de la vindicte populaire et son témoignage tranche forcément avec ceux de ses accusateurs anonymes (France 24 a décidé de ne pas dévoiler son nom): “Ma photo circule partout, à cause de quelqu’un qui a eu envie de faire une plaisanterie après un litige… Maintenant, j’apparais dans plusieurs histoires que tout le monde retweete. J’ai demandé aux médias comme la BBC et le New York Times de supprimer ma photo mais ils ne m’ont jamais répondu. Je n’ai pas porté plainte contre les personnes qui ont diffusé ma photo, car ce genre de procédures n’aboutit jamais au Mexique”, déclare-t-il pour sa défense.
Calomnie
Difficile de savoir qui dit la vérité. Néanmoins, ce genre de procédé s’assimile chez nous à de la calomnie, un délit puni par la loi et dont l’auteur peut encourir une peine de prison.
7sur7