Nouvelle étape dans la lutte contre le Chikungunya. Le Centre hospitalier universitaire de Martinique (CHUM) annonce lancer en juillet 2016 un programme de recherche visant à «proposer une solution durable contre le virus du Chikungunya ». Au cours de cet essai, appelé « VRC 704 », une cinquantaine de volontaires n’ayant jamais contracté la maladie testeront un vaccin contre ce virus. Ces personnes devront être âgées de 18 à 60 ans et seront suivies pendant les 18 mois consécutifs à la vaccination. Dans la zone des Caraïbes, les Îles de la Guadeloupe, de Porto-Rico, de la République Dominicaine et d’Haïti devraient également participer à cet essai.
Pas de traitement contre le Chikungunya
En mars 2015, l’Institut Pasteur présentait de son côté des résultats prometteurs pour un vaccin efficace contre le Chikungunya, inspiré du vaccin contre la rougeole. Le Chikungunya est un virus transmis par les piqûres des moustiques du genre Aèdes, aussi appelé moustique tigre. Il provoque de la fièvre, des douleurs articulaires sévères, des maux de tête, des nausées, une grande fatigue et des éruptions cutanées. En avril 2015, lors de la dernière flambée épidémique de Chikungunya, près d’1,4 million de cas avaient été recensés sur le continent américain, dont 191 décès, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le risque latent de nouvelles épidémies, notamment dû à la propagation du moustique tigre, encourage les scientifiques à trouver des solutions contre cette maladie, actuellement dépourvue de traitement.
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