Le directeur de la cinématographique, Hugues Diaz a exhorté, samedi à Kolda (Sud), les acteurs culturels à s’organiser en entités économiques en vue de rentabiliser le secteur de la cinématographie et de l’audiovisuel. M. Diaz, par ailleurs, administrateur de crédits du Fonds de promotion de l’industrie de la cinématographie et Audiovisuelle (Fopica) intervenait lors d’une rencontre d’information et d’échanges avec les acteurs culturels de la région de Kolda. L’objectif est de leur faire connaître les opportunités qu’offre le Fopica institué par une loi datant de 2002, auquel le gouvernement a alloué, depuis 2014, une somme d’un milliard de FCfa, a indiqué son administrateur. La rencontre entre dans le cadre d’une tournée nationale d’information et d’échanges en vue d’améliorer le travail d’accompagnement des acteurs culturels locaux dans la participation à l’appel à projets du Fopica pour l’année 2016. «C’est un fonds structurant qui demande plus de professionnalisme aux sociétés de productions qui ont une responsabilité énorme dans la fabrication des films», a expliqué Hugues Diaz. «Il faut aller vers l’organisation du marché intérieur comme extérieur, car il y a un marché visé par la réalisation du film. Et, c’est pourquoi, nous souhaitons que ceux qui déposent pour ce Fonds ne soient pas des individualités au sens propre, mais plutôt pour une visibilité dans le secteur du Pib au niveau du Sénégal», a dit M. Diaz. C’est dans cette perspective que l’administrateur du Fopica a plaidé pour une forte implication des acteurs culturels et des collectivités locales au secteur de la cinématographie et de l’audiovisuel. Le directeur de la cinématographie et son équipe ont sillonné plusieurs régions du Sénégal, notamment celles de Thiès, de Saint-Louis, de Fatick entre autres pour une vulgarisation du Fopica.
APS