Le différend opposant Abdoulaye Youssou DIAGNE au «collectif des victimes de la société Agir Immobilier» est loin de connaitre son épilogue. Devant les locaux du groupe Wal Fadjri, les membres dudit collectif ont dénoncé l’injustice dont ils se disent victimes. Alioune GUEYE et Cie demandent à être rétablis dans leur bon droit. «Notre problème avec Agir IMMO date de 6 ans maintenant. Son directeur avait récupéré notre argent pour des terrains qu’il devrait nous vendre. Son statut d’ex-greffier en chef faisait que nous avions beaucoup confiance en lui. Après, on avait commencé à lui verser notre argent et nous sommes plus de 1000 familles, pour un préjudice de plus de 2 milliards de FCFA», ont-ils dénoncé. Continuant sur sa lancée, Alioune GUEYE, le président du collectif, explique qu’ils avaient traîné en justice en 2012 Youssou DIAGNE, mais cela n’avait absolument rien donné. «Notre crainte est motivée par le fait que le sieur Abdoulaye Youssou DIAGNE, arrêté à deux reprises, a bénéficié à chaque fois d’une liberté provisoire», explique-t-il. Enfonçant le clou, il révèle que le directeur d’agir IMMO leur avait, par la suite, proposé un arrangement en leur octroyant 50 hectares mais, les documents qu’il avait fournis étaient des faux. «Quelques jours après sa seconde libération, pour mettre fin à la cause qui nous oppose à lui, il avait même remis au collectif, en collaboration avec ses avocats, un document reprenant un titre de 50 hectares. Fort heureusement, avant la signature du procès-verbal de conciliation, nos investigations ont permis de constater que ledit titre était totalement faux et inapplicable», a-t-il expliqué. Non sans demander à ce que la justice soit faite afin de permettre aux milliers de victimes sénégalaises d’ici et de la diaspora de rentrer dans leur droit. «Nous avons l’intime conviction que des hommes de la trempe d’Abdoulaye Youssou DIAGNE qui ont escroqué plus d’un millier de personnes, disloqué des familles ne devraient pas vaquer librement à leurs occupations sans être inquiétés, comme s’ils étaient au-dessus de la loi», déplore Alioune GUEYE.
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