«Ousmane Tanor Dieng a porté plainte contre X et il encourage la Division des investigations criminelles (DIC) et le procureur de la République d’aller jusqu’au bout. En plus, tous les membres du Secrétariat exécutif national (SEN), à l’unanimité, ont demandé à ce que les poursuites continuent pour situer les responsabilités et que les coupables soient fermement sanctionnés». Ces propos d’Abdoulaye WILANE, tenus au lendemain de la sortie de Khalifa SALL qui fustigeait la convocation des jeunes socialistes, renseignent de l’ampleur du fossé qui sépare les responsables socialistes.
Le porte-parole du PS qui s’exprimait, hier, à la fin de la réunion du SEN trouve que : «Dans une République normale, force doit rester à la loi. C’est normal après ce qui s’est passé que des gens soient convoqués, car il faut que justice se fasse. Quelqu’un a voulu tuer, on porte plainte et on nous dit que ce sont des gens du PS. C’est ridicule et puéril». Et, dans une allusion à peine voilée, WILANE ajoute : «Ceux qui parlent sur les ondes des radios et qui veulent nuire à l’image de notre parti veulent nous faire croire que c’est une affaire politique, c’est faux. C’est de l’amalgame».
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