Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) est déficitaire en poches de sang. Il a enregistré, en 2015, un peu moins de 80 mille dons de sang sur un besoin estimé à 140 mille, soit un gap de 60 mille dons de sang par an. Une situation qui a poussé le directeur général du CNTS a tiré la sonnette d’alarme. «Le besoin est réel. Des demandes supplémentaires de dons de sang ont été formulées. Mais, pour en arriver aux objectifs voulus, le don doit être élargi en sensibilisant et en conscientisant tous les citoyens qui sont en bonne santé. C’est de leur responsabilité qu’incombe la disponibilité des produits sanguins», a indiqué Saliou DIOP, lors de la célébration mondiale du don de sang.
Poursuivant et faisant la situation au niveau national, Saliou DIOP trouve qu’«Il n’est pas normal que l’on voit seulement le nombre de dons de sang augmenté à Dakar ». Selon lui, «la sensibilisation doit être relayée à travers les médias communautaires pour combler les zones déficitaires notamment à Louga, Tambacounda, Matam pour que dans les hôpitaux, il y ait des stocks suffisants de poches de sang pour éviter des problèmes au moment des urgences». Saliou DIOP avertit qu’il y aura un impact sur le système de santé lié à une réduction de 25 % des risques de décès maternels, au traitement des interventions chirurgicales et des enfants anémiés. Le directeur général du Cnts reconnait que depuis une dizaine d’années, il y a une augmentation en moins de 20 % des dons de sang.
WALF