A écouter Maître Djibril WAR, la traque aux biens mal acquis est partie pour s’estomper. Tout comme, le député qu’il est et ses collègues pourraient bien voter une loi amnistiant tous ceux qui ont été pris dans les filets de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) qui signerait sa belle mort. Dans un entretien avec le quotidien Populaire, le responsable politique et non moins membre fondateur de l’APR, campe pas seulement le décor de libération de Karim WADE, il trace la voie menant au blanchiment du fils de Me WADE. «La reddition des comptes n’aurait pas dû être détournée de sa vocation et de sa finalité par des esprits pervers, haineux et revanchards qui ont trompé le président pour assouvir leur vengeance sur la personne de l’ancien président Abdoulaye WADE, à travers son fils, en utilisant la CREI» affirme-t-il. Poursuivant, le président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale soutient que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) n’est pas en conformité avec les règles d’une bonne justice. «J’avais bien décrié ses limites, dès le début, de par ses règles de fonctionnement et de procédures qui jurent d’avec les règles d’une bonne justice dans un Etat de droit digne de ce nom comme le Sénégal, à savoir le renversement de la charge de la preuve sur le dos de l’accusé, la violation de la présomption d’innocence et l’inexistence de la double juridiction admis même dans les procès de crimes, meurtres, assassinats, le mépris des principes fondamentaux du droit tels que les attributs du droit de propriété, comme la dotation, l’acte notarié qui fait foi jusqu’à inscription de faux». Toujours Selon Me WAR, l’ancien président Abdoulaye WADE a été victime de campagnes d’accusation. «Vous vous rappelez les campagnes d’accusation de vols de véhicules, des humiliantes interpellations de chefs de villages, marabouts, pour confisquer, en plein jour, des voitures que le président WADE leur avait gracieusement offertes…», déclare-t-il.
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