Une affaire de viol suivi de grossesse défraie la chronique depuis quelque temps au Cem Pikine Est. En effet, une élève en classe de 6ème dit être victime de viol suivi de grossesse. Elle a mis en cause son professeur d’histoire-géographie. «J’étais seule dans la salle en train de ranger mes bagages pour regagner la cour de récréation. J’ai été retenue de force par mon professeur qui venait de fermer la porte avant de me menacer avec un couteau. Ainsi, il m’a ordonné de me déshabiller», accusait l’élève, repris par le quotidien «Rewmi». Toujours selon la fille, le professeur a commis l’acte avant d’ouvrir la porte de la classe pour la laisser partir. Sur cette même lancée, la fille soutient qu’elle était vierge avant ce viol. «Je n’ai jamais couché avec personne, c’est lui mon premier homme et c’est lui qui m’a violé», argue-t-elle. Les propos de la «victime» seront confirmés par sa mère qui constatant des changements, va pousser sa fille à passer aux aveux.
De son coté, le sieur Thiombane a balayé d’un revers de main les faits qui lui sont reprochés. «Je ne peux pas être l’auteur de ce viol suivi de grossesse. Au plan syndical, je suis affilié au Saems-Cusems depuis ma prise de service à Pikine Est le 13 janvier 2015. Alors que la fille a indiqué que je suis son professeur depuis le début de l’année scolaire 2014», a-t-il avancé. Après avoir nié les faits en première instance, un test de paternité sera ordonné. Le résultat a fini par blanchir le professeur. Non seulement, il l’a blanchi mais il a attesté que la demoiselle a subi une défloraison ancienne de l’hymen, c’est-à-dire avant les faits. Nonobstant ces éléments de preuve, la partie civile a demandé 10 millions de F Cfa. Le ministère public a demandé l’application de la loi. Pour la défense, la partie civile a fourni une partie du rapport d’expertise dans le but de tromper l’assistance. La défense a demandé à ce que son client soit rétabli dans ses droits et que sa dignité soit restituée. L’affaire est mise en délibéré pour le 14 juin.
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