Lors du lancement du nouveau site Walfnet.com, le PDG du Groupe Wal Fadjri, Sidy Lamine NIASSE est revenu sur le dialogue national qui tient en haleine les Sénégalais depuis un certain temps. Sidy Lamine trouve qu’il s’agit ni plus ni moins que de comédie. A l’en croire, le président Macky SALL ne cherche que deux choses à travers ce dialogue dit national : coupler les élections législatives aux présidentielles et faire libérer Karim WADE. «Dans ce dialogue, on ne peut en tirer que deux choses. Je pense que c’est pour coupler les élections législatives à la présidentielle. Parce que si on organise des élections l’année prochaine, il y aura forcément une cohabitation. Ce qui n’arrangerait pas Macky SALL. S’il participe à des élections, il a moins de chance de remporter les joutes. Donc pour ne pas en arriver là, il a jugé nécessaire de convoquer un dialogue», observe le mollah du Front de Terre. Poursuivant son analyse, il trouve que l’autre objectif recherché à travers cet appel, c’est la libération de Karim WADE. Pour lui, le régime en place qui, jusqu’ici, avait fait la sourde oreille quant aux appels lancés par les Nations Unies, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la France pour la libération de l’ancien ministre d’Etat, cherche, aujourd’hui, une porte de sortie pour libérer WADE-fils. «Ils veulent libérer Karim, parce les Nations Unies, CEDEAO, la France l’ont réclamé. Je vous l’avais dit plusieurs fois, c’est du ‘bara yeggo’. On a libéré ses complices. Après, ça sera au tour de Karim WADE. C’est un marché ‘moussanté’, ce dialogue», soutient-il. Pour Sidy Lamine Niass, les véritables problèmes dont souffre le Sénégal ont été occultés. A l’en croire, pas moins de sept fêtes catholiques sont célébrées annuellement au Sénégal. Et à chaque fois, constate-t-il, tous les Sénégalais sont mobilisés, il n’y a pas de cours dans les écoles, les économies sont dilapidées. Continuant, le patron de Walf, renseigne être très loin d’être contre une quelconque religion. “Ma religion ne me le permet pas d’ailleurs. Au Sénégal, il n y a pas plus tolérant que moi et je l’ai prouvé à de nombreuses. Seulement c’est une question de principe”, juge-t-il.
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