Face à la position pour le moins radicale affichée par les enseignants, le ministère de l’Education nationale n’entend pas faire dans la défensive.
Pour Mouhamed DIAGNE, directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Education, « aujourd’hui, il y a des enseignants qui font de la surenchère et de la politique ». Poursuivant, le collaborateur de Serigne Mbaye THIAM, ajoute, comme exaspéré : «Nous ne savons pas ce que veulent les enseignants. Le chef de l’Etat, lors de son adresse à la Nation le 3 avril dernier, a pris des mesures importantes. Le nombre d’enseignants mis à solde qui était de cinq mille, il l’a ramené à 10 mille. Pour ce qui est du paiement des rappels, la somme fixée initialement était de cinq milliards. Aujourd’hui, le président de la République a décidé d’injecter 24 milliards de francs. C’est la parole du chef de l’Etat. Les enseignants doivent être raisonnables. On ne peut pas prendre une décision aujourd’hui et l’appliquer demain ».
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, Mouhamed DIAGNE trouve que : « On ne peut pas paralyser le système avec des problèmes d’indemnités. Des avancées significatives ont été faites par le gouvernement. Il faut qu’on aille vers les élections de représentativité pour qu’on règle tout ce problème. Les négociations sont toujours permanentes. On les rencontre toujours, les responsables syndicaux sont tout le temps au ministère de l’Education nationale. Donc, le dialogue existe toujours».
WALF