
C’est à se demander s’il veut le parti pour se faire élire. Tout ce qu’il voudra, il ne pourra l’avoir qu’avec l’aide du parti. Et d’ailleurs, n’est-ce pas lui qui avait théorisé les Primaires au sein du Parti socialiste ?», s’interroge-t-elle. Pour la maire socialiste de Louga, l’édile de Dakar sait bien la voie qu’il doit suivre s’il veut présider aux destinées de leur formation politique. «Il maîtrise tous les textes.
Donc s’il fait autre chose, c’est qu’il veut autre chose. Peut-être qu’avec ou sans le parti, il voulait y aller», observe l’ancienne mairesse de Louga. L’édile de Podor qui est en rupture de banc avec son parti depuis un certain moment n’a pas échappé aux griefs de Mme NDIAYE. Pour elle, Aïssata TALL SALL devrait d’abord régler les problèmes de sa commune au lieu de réclamer la direction du parti. «Avant de parler, elle (Aïssata TALL SALL, Ndlr) doit régler d’abord le problème de Saint-Louis», a-t-elle dit. S’agissant du référendum du 20 mars dernier qui a vu Me TALL SALL et Khalifa SALL appeler à voter «Non » contrairement au mot d’ordre du PS qui a demandé à voter «Oui », la sœur de Gaston MBENGUE dira ceci : «Ils doivent aussi savoir que le parti est régi par des règles. Khalifa est le secrétaire politique du parti. Ils ont pris la décision de voter « Non » alors qu’une majorité s’est dégagée au niveau du secrétariat exécutif pour voter « Oui ». Ils disent que c’est le comité central, parlement du parti, qui doit prendre la décision. Non, si le comité central ne s’est pas réuni, le secrétariat exécutif ou le Bureau politique peut prendre des décisions, surtout au nom du « Oui » ou « Non », fait-elle remarquer. En tout état de cause, MBENGUE N’DIAYE a une conviction : «Tu ne peux pas être dans une coalition et que quand celle-ci prend un chemin, tu prends un autre. Si j’étais à leur place, je l’aurais quittée d’abord avant de prendre une telle décision».
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