
Il est 10 heures et 35 minutes. Le défilé civil commence par un hélicoptère Bell 206 de l’Armée de l’air, diffusant une fumée aux couleurs nationales. Et, ce sont les majorettes de l’institut Notre Dame (60) qui ont ouvert le bal, sous le son de la fanfare de la Police nationale. En effet, pour l’Armée, le bleu est le symbole de sagesse, le rose symbolise la jeunesse et le bonheur, le blanc signifie l’innocence, l’unité et la pureté des cœurs. Au cours de leur passage, les majorettes de Notre Dame chantaient Dokhal,Diam Yeksil et Dalal Diam Yeksil. Ce, pour exhorter les populations à œuvrer pour la paix afin de «permettre à la société de vivre dans la sécurité absolue». En outre, elles ont défilé avec le salut militaire en formant trois lettres signifiant force de défense et de sécurité (Fds). Ceci, explique-t-on, pour illustrer le thème qui portait sur «forces de défense, et de sécurité face aux défis sécuritaires».
Après les majorettes de Notre Dame, la fanfare de la police a pris place pour donner le maximum de rythme au défilé civil, avec le passage des pensionnaires de la Case des tout-petits et le Cem Martin Luther King qui a été créé en 1972. Ensuite, c’était au tour des 17 communes d’arrondissements et les trois villes de la capitale à savoir Dakar, Guédiawaye et Pikine, de marquer le pas afin de prouver leur citoyenneté lors de cette célébration. Elles seront suivies par l’Ecole Mariama Bâ de Gorée, Yavuz Selim, l’Ecole nationale de formation maritime, l’Institut de formation de personnel navigant de cabine, l’Institut africain de management, l’InstitutPencum Africa, le Service civique national, la Croix-Rouge, l’Agence nationale de sécurité de proximité, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre.
WALF